Nous remercions
Monsieur Dominique TEMPLE
de publier ce texte
sur note site tiersinclus.fr
et lui exprimons notre profonde gratitude
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Né à Montpellier en 1940, chercheur en biologie, Dominique Temple découvre la logique de Stéphane Lupasco en 1968. Il cherche alors dans les fondements des sociétés humaines une autre raison à l’œuvre que la raison utilitariste occidentale. En 1975, il part pour le Paraguay puis le Pérou et enfin la Bolivie et y fonde des dispensaires autogérés. Il rencontre des responsables amérindiens et travaille avec eux à la reconnaissance politique des sociétés amazoniennes et andines. De retour en France, il défend l’idée que le contradictoire est la source de l’affectivité, puis il interprète la réciprocité anthropologique comme la matrice de l’énergie psychique. En 2008, il lui est décerné, conjointement à Juan Guillermo Espinosa (Chili), le prix Gigante del Espíritu pour sa trilogie sur la réciprocité par L’ Instituto intercultural para la Autogestión y la Acción Comunal de l’université de Valence (Espagne). Il est l’auteur de très nombreux ouvrages.*
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Lupasco
Du dualisme logique à la dialectique contradictorielle
Pensée complexe, Trans-disciplinarité et Réciprocité
par
Dominique Temple
Edgar Morin présente la pensée complexe à partir d’une critique des limites des logiques de non-contradiction. Il la décrit comme une aventure de l’esprit sur l’au-delà de la réalité circonscrite par la logique usuelle qui permet de vagabonder dans le jardin pour y cueillir les fleurs et les fruits qui y poussent en abondance mais avec une méthode rationnelle : la dialogique – qui diffère de la dialectique en ceci que la dialectique lie des événements contradictoires entre eux par leur succession tandis que la dialogique lie des événements contradictoires entre eux de façon simultanée alors que leur appréhension par la logique de non-contradiction exige de les séparer en phénomènes opposés. On pense au cocher de Platon qui maîtrise le cheval récalcitrant mais endigue sa fougue tout en excitant l’autre cheval dont la docilité deviendrait indolente, pour conduire l’équipage jusqu’au ciel contempler les vérités éternelles. La dialogique a deux précédents récents : le principe de complémentarité de Niels Bohr et le principe d’antagonisme de Stéphane Lupasco.
Niels Bohr montra que les interprétations de la lumière sous forme d’onde ou sous forme de corpuscule témoignaient de deux actualisations antagonistes, chacune non-contradictoire en elle-même, d’une énergie source en elle-même contradictoire, et il estima que la seule façon de se représenter la nature de cette énergie source était de traiter ces deux actualisations antagonistes comme complémentaires.
Stéphane Lupasco proposa d’interpréter cette complémentarité antagoniste comme un dualisme logique de deux termes contradictoires (qu’il appelle l’hétérogénéisation et l’homogénéisation) dont l’un serait potentialisé quand l’autre serait actualisé.
Edgar Morin précise que le dualisme logique de Stéphane Lupasco est comme la complémentarité de Niels Bohr, un paradigme dialogique :
« De même, à notre sens, la “logique de l’antagonisme et du contradictoire” de Stéphane Lupasco n’est pas une logique, mais un mode de penser la complémentarité des antagonismes : “Tout élément ou événement ou système implique un élément ou événement ou système antagoniste et contradictoire”. Il y a, dans l’idée que tout phénomène physique comporte son antagoniste, et que la relation entre les termes antagonistes est une relation actuel / virtuel où l’actualisation d’un terme virtualise l’autre, non pas, répétons-le, un principe logique (du reste, chaque maillon du discours lupascien obéit à la logique classique), mais un paradigme dialogique, celui de la relation à la fois complémentaire, concurrente et antagoniste entre ces termes1 . »
On voit que pour Lupasco comme pour Morin, cette relation n’est pas aléatoire, elle est systémique, et pour cela dite complémentaire et cependant antagoniste puisque opposant deux termes qui ne peuvent exister ensemble dans le même état d’actualisation ou de potentialisation. Le terme antagonisme est associé à celui de complémentarité de façon non-contradictoire grâce aux notions d’actualisation et potentialisation, ce pourquoi l’on a pu dire que la logique de Lupasco respectait le principe de non-contradiction .
Dans ses premiers travaux, Stéphane Lupasco défend en effet ce dualisme logique. Mais il ajoute que l’équilibre de la mi-actualisation mi-potentialisation des contraires (l’homogénéisation et l’hétérogénéisation) est une tension énergétique qu’il appelle l’état T (par référence au Tiers inclus et “exclu” de la logique classique). Cette tension est appréhendée intuitivement (tout comme la complexité par Edgar Morin).
Si la dialogique consiste à lier les contraires tout en les opposant, c’est en somme une méthode pour faire apparaître l’état T de Lupasco. Lorsqu’il proposait sa thèse sur le dualisme antagoniste, Stéphane Lupasco aurait probablement situé la pensée complexe comme un prolongement de ses analyses en envisageant l’état T comme la porte d’entrée de cette métalogique.
Or, lorsqu’il a voulu représenter les dialectiques issues du principe d’antagonisme en termes symboliques, Lupasco a vu sous ses yeux se déployer, sur la page blanche sur laquelle il écrivait, une suite de signes qui dessinait au milieu des deux dialectiques antithétiques de l’homogénéisation et de l’hétérogénéisation une troisième ligne évolutive polarisée par le symbole T.
Il attribua la découverte de cette polarité dialectique qu’il avait seulement pressentie, à la page blanche ! C’est à cette troisième polarité qu’il fit ensuite appel pour démontrer que la contradiction qui ne se résout pas dans la non-contradiction, soit de l’homogénéisation potentialisant l’hétérogénéisation, soit de l’hétérogénéisation potentialisant l’homogénéisation, engage son avenir dans une dialectique contradictorielle en se relativisant elle-même. On est immédiatement tenté de saluer cette innovation en la rapportant au Traité De l’âme de Aristote qui soutient que la puissance qui ne s’actualise ni dans le chaos ni dans la vie, ne peut que se réfléchir sur elle-même pour engendrer la conscience. Dès lors, le dualisme antagoniste et la dialogique qui permettent de lier l’homogène et l’hétérogène, l’union et l’opposition, se trouvent débordés par la tridialectique et la Table des déductions logiques du principe d’antagonisme où apparaît la troisième dialectique que Lupasco appelle contradictorielle 2.
Entre les trois dialectiques de l’homogénéisation, de l’hétérogénéisation et du contradictoire dites ortho-dialectiques se dévoilent aussitôt un nombre transfini de para-dialectiques comme un vaste territoire d’investissement propice à la pensée complexe, et le formalisme triadique se révèle une armature logique bien plus riche que le dualisme antagoniste, tandis que la dialectique contradictorielle, que Lupasco considérait déjà comme une dynamique de contrôle ou un mode régulateur de la complexité transfinie du réel, devient l’énergie psychique.
Basarab Nicolescu n’a pas tort de relever que l’état T n’est pas seulement le symptôme d’une troisième voie, et d’affirmer que la troisième polarité du devenir entre les deux polarités du dualisme antagoniste découvre une perspective qu’il est possible d’investir autrement que par des stratégies expérimentales. La transdisciplinarité se veut l’exploration scientifique théorique et pratique de ce domaine et relaie sa reconnaissance formelle par la logique de Lupasco à la vie de l’esprit.
Se pose alors une question : » La pensée peut-elle se fonder hors de l’emprise des énergies antagonistes dont elle procède et qui lui opposent leurs propres forces, peut- elle se fonder comme un être souverain qui bénéficierait cependant du concours des autres données de l’univers ? «
Il faudrait pour cela lui reconnaître l’incorruptibilité d’un sens propre absolu, et qui se soutienne par sa réflexion sur lui-même. Or, si l’on pense la naissance d’un Tiers en soi contradictoire à partir de la relativisation réciproque des contraires, les caractères de ces deux dynamismes disparaissent, notamment l’espace et le temps, et la pensée se trouve devant un vide métaphysique dont la nature fait question.
Dans « Le principe d’antagonisme et la logique de l’énergie », Lupasco n’élude pas la difficulté :
« Cette déduction quantique ou contradictorielle, qui se développe d’elle-même, (…) comme le montre la symbolique de la page 52, demeure-t-elle une pure possibilité abstraite, algébrique ? (…) Mais il se peut qu’elle signifie la causalité dialectique et la systématique énergétique et formelle donnant naissance à une “troisième matière”, la matière que nous pourrions désigner sous le nom de “matière T”, qui serait peut-être comme une matière-source, comme une matière-mère, sorte de creuset phénoménal quantique d’où jailliraient les deux matières divergentes, physique et biologique, dont nous avons parlé plus haut, et où ces dernières retourneraient rythmiquement et dialectiquement, pour se dérouler à nouveau 3. »
Dans « L’énergie et la matière psychique », Lupasco va plus loin : il interprète l’orthogenèse T comme contrôle des énergies physiques et biologiques : « Cet univers psychique, ce troisième univers, serait ainsi l’âme des âmes, la lucidité et le contrôle suprêmes, en quelque sorte, Dieu, dans ce sens nouveau du vocable 4 », mais comme si cette puissance psychique qu’il appelle l’âme était sans rapport avec l’affectivité :
« Nous avons vu que le psychique, “l’âme” se compose justement de cette connaissance de la connaissance constituant la notion de contrôle du système neurologique central. Et, au cœur de cette connaissance de la connaissance, se trouve la connaissance de la vie et de la mort. (…) Mais cela se passe sans l’intervention de l’affectivité, c’est-à-dire de l’être, sinon à certains moments. (…). Tout pourrait se dérouler sans elle, dans une course, un devenir de l’énergie contradictoire et antagoniste des relations événementielles, signifiant, en dernière analyse, la connaissance et la connaissance de la connaissance se déployant d’une manière transfinie, ne pouvant pas ne pas dépasser sans cesse le fini sans pouvoir atteindre l’infini. Ou bien tout pourrait n’être que cette substance ontologique de l’affectivité, c’est-à-dire pure douleur et pure joie, sans existence, sans tout ce que comporte l’existence de l’énergie. Dieu – si l’on ne peut en éliminer le problème d’une façon simpliste – comme totalité dernière, ne saurait être exclusivement ni l’une ni l’autre… L’énigme est insondable.5 »
Dans les appendices ou postfaces de tous ses livres, il décrit l’affectivité comme extérieure au logique et absolue alors que le logique est relatif.
Aussi attribue-t-il aux dynamismes dont rend compte la logique, l’existence, et à l’affectivité, l’être, soutenant ainsi l’hypothèse d’un courant philosophique important qui, de Maine de Biran à Rolf Kühn 6 en passant par Michel Henry , attribue l’être à l’affectivité et l’existence aux phénomènes7, d’où le mystère de l’apparition de l’affectivité au sein de la nature physique et biologique autant sous la forme d’affectivités pures (la peine, la joie) que sous forme d’affectivités tributaires du corps (le plaisir, la souffrance).
Cependant, le mystère de l’affectivité se redouble étrangement de celui de l’état T puisque la pensée formelle logique se trouve devant un symbole (T) qui obéit à un développement logique rigoureux mais en raison inverse de la relativité des termes contradictoires entre eux, de sorte que ce qui est en soi contradictoire ne peut se relativiser vis-à-vis de quoi que ce soit d’autre que lui-même et devient de ce fait le siège de l’absolu. L’idée que ces deux absolus pouvaient se révéler l’un comme le contenu de l’autre devenait incontournable et conduisit à un nouveau postulat : le postulat du contradictoire “Ce qui est en soi contradictoire est l’affectivité”.
Le contradictoire en soi, fondé logiquement comme le Tiers inclus, reçoit dès lors une présence concrète qui l’instaure dans la nature au même titre que la vie ou l’énergie physique. La dialectique contradictorielle de la page blanche ne se propose plus seulement comme une représentation formelle de son devenir…
Mais Lupasco ne s’autorisera dans ses écrits que l’idée d’une connexion mystérieuse entre l’affectivité (qu’il dit être substance ontologique 8 ) et le contradictoire en soi, jusqu’au jour (Juillet 1980) où il acceptera de considérer cette analogie sinon comme une homologie du moins comme un concept opératoire qu’il dira donc être un nouveau postulat pour la philosophie 9. Un tel postulat a le mérite de justifier que l’affectivité échappe à l’emprise de toute connaissance objective telle qu’elle résulte du dualisme antagoniste, de la dialogique ou de toute théorie de la connaissance élaborée à partir d’une logique de non-contradiction. Or, si l’affectivité est absolue, elle ne peut se révéler qu’en se manifestant vis-à-vis d’elle-même. Que ce qui est en soi contradictoire – le Tiers inclus de Lupasco – soit l’affectivité qui se déploie dans une dynamique d’autocréation par réflexion sur elle-même en raison du principe d’antagonisme signifie que cette affectivité devient une conscience de soi. Il ne faut donc pas s’étonner que le champ de la trandisciplinarité soit investi par les artistes plus que par les physiciens ou les biologistes car les disciplines scientifiques sont toutes régies par la logique de non-contradiction qui exclut ce qui est en soi contradictoire et récusent toute affectivité qu’elles considèrent même comme un obstacle à l’objectivité de leurs représentations logiques10.
Sommes-nous dans le réel ou dans la fiction ?
Dire que l’affectivité ne peut être sentie que par le sujet qui en est le siège, signifie qu’elle est incommunicable. Nul ne peut rien savoir de l’affectivité d’autrui. Et si ce qui est en soi contradictoire est inconnaissable, nous ne pouvons décider de la validité du postulat qu’à la condition d’être nous-mêmes le siège de son expérience. Le postulat mène à une impasse aveugle.
Mais ne peut-on accorder la raison scientifique à l’expérience et rechercher dans la nature les structures objectives qui servent de matrices à la révélation de la conscience affective ? L’idée d’une dialectique contradictorielle engendrant le devenir de ce qui est en soi contradictoire qui ni ne s’actualise ni ne se potentialise, l’idée d’une dialectique de l’état T, conduit à la recherche des conditions de son apparition.
L’anthropologie répond alors aux physiciens, aux mathématiciens, aux logiciens et aux philosophes en leur révélant la matrice de la conscience affective aux origines de l’humanité : c’est la réciprocité qui instaure une affectivité déterminée autant par l’action de l’un et la passion de l’autre que par la passion de l’un et l’action de l’autre.
Cette affectivité qui ne peut se produire sans la contribution de l’un et de l’autre est réflexive sur elle-même. Pour être commune à l’un et à l’autre, elle ne se manifeste pas moins comme singulière parce que absolue pour l’un comme pour l’autre. Or, ce sentiment s’exprime immédiatement et souverainement par la Parole. La conscience reproduit de façon métaphysique ses conditions d’existence par son acte : le verbe réciproque. La Parole utilise alors l’analogie entre les sensations tributaires de leurs conditions d’apparition et les sensations de la conscience universelle, ou encore entre les sensations de l’Esprit libéré de ses contraintes et celles de l’Esprit les maîtrisant.
L’analogie affective est la première manifestation de la fonction symbolique qui devient ce qu’elle est à proprement parler lorsque la Parole choisit comme signifiants de ses valeurs spirituelles les éléments de la nature qui occasionnent des sensibilités biologiques analogues : la lumière, le soleil, la nuit, l’eau, l’océan, la foudre, le tonnerre, l’arbre, le fruit, le serpent, le pain, le vin…
La puissance créatrice de la conscience l’autorise cependant à s’inventer aussi son propre langage qui surpasse le cadre de la logique qui emprisonne l’acquis de l’évolution créatrice dans le savoir et l’avoir : les idées, comme des oiseaux qui s’échappent de leur cage à tire d’ailes, nous font découvrir qu’au-delà de la terre, le ciel est consistant.
…
1 Edgar Morin, « Logique et contradiction » (2019) [https://tiersinclus.fr/edgar-morin-
logique-et-contradiction/].
2 Stéphane Lupasco, Le principe d’antagonisme et la logique de l’énergie, Paris Hermann,
1951.
3 Lupasco, op. cit., p. 63.
4 Lupasco, L’énergie et la matière psychique, Paris, Julliard, 1974, p. 225 note 1.
5 Ibid., pp. 277-278.
6 Rolf Kühn, Radicalité et passibilité. Pour une phénoménologie pratique, Paris,
L’Harmattan, 2003.
7 « L’affectivité est alogique, et son caractère intrinsèque est d’être ; elle est, tout
simplement et énigmatiquement. » L’énergie et la matière psychique, op. cit., p. 272.
8 Néanmoins l’idée d’une similitude est plus que frôlée, elle est évoquée lorsqu’il écrit :
« Nous verrons plus loin ce qui confère cette impression d’éternité au sentiment de l’amour,
comme du reste à tout sentiment. (…) Nous savons également qu’une idée est une insurrection
conceptuelle. Eh bien, le sentiment de l’amour est la double idée insurrectionnelle affective à la
fois de la mort et de la vie. Mais la double insurrection contradictoire est faite de dynamismes
antagonistes si rapprochés, qui s’inhibent si vivement et si rapidement que l’idée même
disparaît et il ne semble plus demeurer qu’un sentiment pur de toute idée, c’est-à-dire une
conscience de la conscience pure affectivité, pur amour. C’est même dans cette acception du
terme que l’on parle de l’amour. Car l’amour justement, en tant que psychique, est conscient de
lui-même, d’où l’expression : je t’aime. » L’énergie et la matière psychique, op. cit., pp. 261-
262. « Il semble que toute l’existence soit un réseau d’événements dynamiques antagonistes et
systématisants par là même, tendu sur une substance ontologique qui se manifeste par
l’affectivité, que celle-ci baigne parfois. Cette affectivité ontologique est comme une sorte de
noumène kantien, comme aussi une sorte de monade leibnizienne, opérant par un impératif
incompréhensible ou à travers un parallélisme qui échappe à la connaissance proprement dite. »
Ibid., p 275.
9 Voir Dominique Temple, “Un nouveau postulat pour la philosophie”, collection « Réciprocité », n° 10, 2018, p. 74 [impression à la demande].
10 Les trois thèses de la pensée complexe, de la transdisciplinarité et de l’affectivité à partir
de la pensée de Stéphane Lupasco ont été présentées respectivement par Edgar Morin, Basarab Nicolescu et Dominique Temple au 1 er Congrès Mondial de la Transdisciplinarité, à Arrábida,
Portugal, du 2 au 6 novembre 1994.
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* Ouvrages de Dominique Temple parus aux éditions Reciprocité
- Commun et réciprocité
- Les deux paroles
- Monnaie de renommé et réciprocité
- La réciprocité négative
- Lévistraussique. La réciprocité et l’origine du sens
- La réciprocité de la vengeance
- Marx aujourd’hui
- Le contradictoire: principe structural des Nuer
- Un nouveau postulat pour la philosophie
- Frédéric Lordon, Marx et Spinoza
- Le quiproquo historique
- L’économie politique. L’économie humaine. Apologie du marché. La transition post capitaliste
- Idéologie Marxiste et théorie de la réciprocité
- Le droit de la terre
- La rose des peuples
- Principe de réciprocité
- La foi vive
- L’espoir dans la région des grands lacs
- La réciprocité et la naissance des valeurs humaines ( avec Mireille Chabal), Paris, L’Harmattan, 1995
- Teoria de la reciprocidad ( 3 volumes) sous le patronage du Programa de Apoyo a la Gestión Pública Descentralizada y Lucha contra la Pobreza, Cooperación Técnica Alemana (PADEP-GTZ). Publiés en espagnol à La Paz, en Bolivie, par le philosophe Javier Medina et l’anthropologue Jacqueline Michaux,
[…] une logique de la rencontre où les contraires se rattachent à une conscience anomique. Dans cette logique contradictorielle, ce qui nous est le plus intime est aussi ce qui nous est le plus commun. Quand des femmes et des […]